samedi 1 octobre 2011

adieu, jaune n°5

Et oui, il fallait bien y passer, pour pouvoir enfin tout terminer : aujourd'hui, rebelotte, je suis de peinture.




Ben oui, il fallait bien s'y mettre un jour pour terminer : un pan de mur sous la fenêtre, quelques finitions à certains endroits... Donc voilà !
Et puis ce jaune n°5, non, finalement, ne me plaît pas. D'ailleurs, j'ai remarqué que personne n'avait voté, sans doute que ce n'était pas la bonne couleur non plus !

Alors j'en profite pour repeindre en blanc le mur de gauche, dans la cuisine - en attendant la couleur qui me siéra pour les autres murs.

Une fois le gros de la peinture bouclée, je vais pouvoir enfin remiser certains de mes outils, rendre ceux que l'on m'a prêtés, et dégager un peu mon cagibi, à l'entrée de l'appartement. Ainsi, mon appartement cessera de ressembler à un entrepôt de cartons à moitiés déballés.

Ce qu'il reste à faire :

- poser et peindre les dernières plinthes
- poser les finitions des meubles de cuisine
- tirer un fil d'électricité de derrière le placard pour la hotte et pour les lumières de cuisine
- trouver des carreaux pour la cuisine

Plus grand chose encore et c'est presque fini. Bientôt, on pourra fêter ça...

jeudi 22 septembre 2011

ramène ta fraise

Pour poser mes super boutons de porte, j'ai longtemps longtemps hésité et surtout longtemps longtemps pas su comment m'y prendre. Quand nous avons monté la cuisine, je m'étais dit : oh, ça pourra attendre, il y a plus urgent. Et puis, me fallait-il une scie cloche ? Et de quel diamètre ? 34 mm ? Celle qu'on m'avait prêtée : trop grande, ou trop petite. Au Roy Merlin, ils ont mesuré 35 mm... mais n'avaient plus de scie de ce diamètre, justement. 




En y retournant, quelques jours plus tard, un peu excédée par l'obligation d'ouvrir tous les tiroirs pour atteindre les couverts dans les tiroirs du haut,  j'ai découvert que je n'avais pas besoin d'une cloche - mais d'une fraise. Et je me suis soudain sentie entrée dans le grand monde des bricoleurs, en passant à la caisse de Merlin avec ma fraise tel un sésame, un ticket de péage sans retour. 
Une fraise, outil dont je n'imaginais pas même l'existence en dehors du cabinet dentaire, une fraise de 35 mm qui plus est, non, vraiment, je n'en avais pas même rêvé. Et pourtant.


















Me voilà donc dotée d'une cuisine avec boutons de portes. C'est beau le progrès. 









Merci mille fois à Anthony, heureux fraiseur à ses heures du dimanche

mercredi 14 septembre 2011

Billy n'a qu'à bien se tenir

Le plus gros est fait, et pourtant, il reste tant à faire - la chose qui me manquait, une fois emménagée et vivant au milieu de mes cartons, c'était un endroit où ranger mes livres.
Sous forme d'équation foudroyante d'éclair de génie, ça donnait la chose suivante :
Livres dans bibliothèque = moins de cartons dans le salon = canapé disparu de la chambre = vêtements rangés.
Livres dans bibliothèque = vêtements rangés ???

La réalité, évidemment, s'éloigne toujours de la théorie comme nous verrons.








Après avoir griffonné un certain nombre de bouts de papier, étudié en tous sens la bibliothèque un peu spéciale que je voulais construire, je suis allée chez Compas.


Compas, rue du Cardinal Lemoine à Paris, ça vaut le détour. Une boutique de bois, que du bois, tout le bois, vendu découpé en long en large et en travers, aux mesures que tu tends à Marc sur un bout de papier griffonné. On trouve aussi des équerres, des consoles, des taquets, des vis, des tourillons, des tasseaux, de la colle à bois, de la pâte à bois, etc etc, bref, tout pour le bois, on vous dit.



Et samedi dernier, me voilà lancée.

D'abord, il fallait ajuster la hauteur des montants : où l'on s'aperçoit que le plafond n'est pas droit ; et aussi découper les arrondis du plafond, la place de la plinthe...



Puis commence le repérage sur les montants : haut, bas, côté salon, côté toilettes, tracer les repères pour percer les trous des étagères, changer d'avis, et recommencer certains endroits (merci les éclairs de génie : j'ai remonté la hauteur de certaines étagères du bas pour éviter de me retrouver avec une étagère en plein milieu d'une prise...). C'est sans doute cela qui prend le plus de temps, c'est ce qu'il y a de plus délicat aussi (car après, si les étagères ne sont pas droites, hein, qu'est-ce qu'on fait ???).





Et puis la grande perceuse commence : 152 trous pour 38 étagères.









152 trous, ça semble beaucoup, mais ça se perce en deux temps trois mouvements.







Et après, c'est un jeu de lego assez simple, plus simple à monter qu'une cuisine ikea (et je sais de quoi je parle !) : poser un montant, une tablette au sol, fixer un tasseau au plafond et fixer le montant à ces deux-là. Mettre deux étagères pour faire les niveaux et le bon écartement entre les montants, et recommencer avec le suivant.


DINGUE !!!



Tellement dingue que depuis, j'ai du mal à en revenir. Mes vêtements sont toujours pliés posés sur mon canapé, dans ma chambre.



* * * * * *

Merci à Hervé sans qui cette bibliothèque n'aurait pas vu le jour, et pour le soutien moral et technique dans mes premiers pas de grosse bricoleuse.





lundi 29 août 2011

admirer le parquet... et le bazar


Samedi, le nouveau plombier est venu : il a refait toute l'installation dans la salle de bains. J'ai des tuyaux beaux comme des camions !!

Petit rappel AVANT/APRES


Il a même branché le ballon d'eau chaude : le messie, je vous dis. Il s'est fait attendre, vraiment tout comme l'autre, et il marché sur l'eau.
Il a même installé mon évier dans la cuisine. Rrrhhooooooooo. Merci Marius. (C'est un messie polonais).

Dimanche, j'ai donc pu un peu ranger quelques affaires, brancher le frigo (c'est que c'est devenu vachement civilisé chez moi), et enlever les cartons qui protégeaient le sol.... C'est bôôô.

Etat des lieux.

le bazar du roi relégué à côté du radiateur maudit

une table avec un ordinateur pour écrire ce blog

le beau parquet avec les cartons de livres
qui attendent sagement la bibliothèque
la cuisine ! Il manque des boutons de porte
(qui a une scie cloche de 35 mm ?)

et le progrès en marche : un évier, un robinet et l'eau courante, un frigo, un four...

enfin, le fin du fin : un portant pour vêtement nommé Alexis
(comme mon tout premier amoureux de maternelle : je repars vraiment de zéro...)


Bon, d'accord, il y a encore pas mal de boulot. Mais il y en a déjà tellement de fait !

jeudi 25 août 2011

Juste avant le départ

Lundi, Harriet partait en vacances. Youpi ! Super-Mic&Nic prêts à dorloter leur fi-fille épuisée... avant qu'elle ne retrouve le chemin de son autre maison (la ronde).

De lundi à vendredi : il allait falloir être efficace dans le repos, histoire de profiter au maximum de sommeil, des plats de Super-Nic, de la douche chaude, de la piscine, ...

Ben oui, car, dans mon nouvel appartement, lundi 22, il n'y avait ni eau dans la cuisine, ni eau chaude dans la salle de bains : le plombier-massacreur avait oublié de brancher le ballon, mais avait aussi raté sa soudure. Du coup, samedi, tsunami miniature dans la cuisine prêt à renverser Maud & Jean-Phi en train d'étudier l'évier de près. Dire qu'il y avait déjà un robinet d'arrêt qui suintait légèrement - la puce était à mon oreille depuis longtemps : il fallait refaire la plomberie.

Lors de ma première nuit, de dimanche à lundi, j'avais pourtant rêvé que je ratais l'avion.
Mais je me suis tout de même lancée, histoire de revenir vendredi soir avec des meubles de cuisine prêts à accueillir mes premiers cartons vidés.
Donc lundi après-midi, avant de prendre l'avion, encore une petite découpe sur l'établi bricolé (merci Nana).



Et le résultat : la planche découpée, prête à rentrer dans le meuble gêné par les tuyaux du radiateur.

C'est bien, on voit l'état de l'appartement dessous, derrière, devant. Le bazar complet.


Manque de bol : mardi, déluge chez les voisins. La super-voisine d'en face, Louise, avait heureusement mon numéro de téléphone. Résultat des courses : mon radiateur s'est vidé sur les voisins du dessous, Payam et Sarah, et a continué sa route pour faire la pluie sans le beau temps chez Vincent, au 4e étage.

Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff


Retour prématuré mercredi, le moral dans les chaussettes (mouillées), douchée froid.

Mais j'avais retrouvé la bouilloire, j'ai pu me faire un thé chaud et casser une graine sur une sorte de mini-bar de plage (de Bretagne) (ben oui, il faisait beau à Toulouse, mais moche à Paris).




Merci aux soutiens moraux, Coco, Sophie, Super-MicNic. Et Merci à Louise et Franck qui m'ont soutenue à coups de vin rouge et de conseils, d'aide constante, de bouts de fromage grignotés sur un coin de table art-déco...

dimanche 21 août 2011

les cartons et dimanche



Et voilà les premiers sacs et cartons : Noël au mois d'août (!) pour retrouver des affaires stockées depuis... plus d'un an.





Et puis je me remets à ma cuisine : percer l'évier, ahhh ! percer l'évier pour mettre le robinet...


Mention toute spéciale au soutien moral : pour le repas des déménagés, pour l'aide précieuse dimanche encore, pour la bonne humeur et le soutien sans faille.
Pris ma première douche dimanche, à l'eau froide, certes, mais dans une salle de bains royale.

Le reste devait s'avérer un peu plus compliqué : impossible de mettre la cuisine en eau, puisqu'une canalisation a cassé. D'ailleurs, un robinet fuyait également. Pas terrible plombier. D'ailleurs, lui-même est parti en disant que c'était un massacre. Ce n'est pas complètement faux, quand on voit la photo, et cela s'est malheureusement avéré entièrement vrai par la suite.


Première nuit dans l'appartement de Saint-Ouen, avant un départ pour Toulouse le lundi. Pour souffler !

samedi 20 août 2011

dernière ligne droite avant... avant quoi déjà ?


Le samedi, dream team dans mon chantier : Le Soutien-Moral-à-deux-têtes-bien-faites-d'ingénieurs, Maud et Jean-Philippe, chargés de salle de bains pour changer de l'aéronautique.

Appréciez l'AVANT/APRES



Soit :
Pose du lino gris sur le sol de la salle de bains (histoire d'éviter le mal-mariage entre la terracotta du sol avec le bleu délavé des murs...), montage du meuble godmorgon, mise en eau avec la nouvelle robinetterie, sur le lavabo et la baignoire : cela n'a plus rien à voir. Rénovation complète et magnifique.

Et puis là, ce fut le drame : le lave-linge, commandé spécialement pour l'occasion, livré samedi à 12h30, mini-modèle de 3kg moins large, moins profond, moins haut que tous les autres avec malgré tout un chargement par le devant : 5 mm de trop. Et donc ne rentre pas.
J'ai longtemps tergiversé, nous avons beaucoup réfléchi et envisagé mille solutions. Entre autres, attaquer le mur au burin, couper le godmorgon et ses tiroirs, raboter le bord de la baignoire...
Et puis j'ai abandonné : exit la machine de poupée barbie et vive la machine à chargement sur le dessus.


Pendant ce temps, je découpais le plan de travail, sous l'oeil vigilant d'Hervé : percer pour l'évier et la plaque de cuisson ; découper pour faire rentrer dans la longueur. Perceuse, scie circulaire et scie sauteuse.


Quel boulot ! Ajuster, couper, prendre les mesures, ne pas se tromper, et puis c'est drôlement physique.
En fin de journée, nous étions épuisés, mais ravis : les meubles à peu près posés, la salle de bains - presque - finie, et le parquet ciré.


Et oui, dernière ligne droite avant quoi : l'arrivée des cartons.

© Maud, Jean-Philippe, Marie, Hervé.