admirer le parquet... et le bazar

Samedi, le nouveau plombier est venu : il a refait toute l'installation dans la salle de bains. J'ai des tuyaux beaux comme des camions !!

Petit rappel AVANT/APRES

Il a même branché le ballon d'eau chaude : le messie, je vous dis. Il s'est fait attendre, vraiment tout comme l'autre, et il marché sur l'eau.

Il a même installé mon évier dans la cuisine. Rrrhhooooooooo. Merci Marius. (C'est un messie polonais).

Dimanche, j'ai donc pu un peu ranger quelques affaires, brancher le frigo (c'est que c'est devenu vachement civilisé chez moi), et enlever les cartons qui protégeaient le sol.... C'est bôôô.

Etat des lieux.

le bazar du roi relégué à côté du radiateur maudit

une table avec un ordinateur pour écrire ce blog

le beau parquet avec les cartons de livres

qui attendent sagement la bibliothèque

la cuisine ! Il manque des boutons de porte

(qui a une scie cloche de 35 mm ?)

et le progrès en marche : un évier, un robinet et l'eau courante, un frigo, un four...

enfin, le fin du fin : un portant pour vêtement nommé Alexis

(comme mon tout premier amoureux de maternelle : je repars vraiment de zéro...)

Bon, d'accord, il y a encore pas mal de boulot. Mais il y en a déjà tellement de fait !

Juste avant le départ

Lundi, Harriet partait en vacances. Youpi ! Super-Mic&Nic prêts à dorloter leur fi-fille épuisée... avant qu'elle ne retrouve le chemin de son autre maison (la ronde).

De lundi à vendredi : il allait falloir être efficace dans le repos, histoire de profiter au maximum de sommeil, des plats de Super-Nic, de la douche chaude, de la piscine, ...

Ben oui, car, dans mon nouvel appartement, lundi 22, il n'y avait ni eau dans la cuisine, ni eau chaude dans la salle de bains : le plombier-massacreur avait oublié de brancher le ballon, mais avait aussi raté sa soudure. Du coup, samedi, tsunami miniature dans la cuisine prêt à renverser Maud & Jean-Phi en train d'étudier l'évier de près. Dire qu'il y avait déjà un robinet d'arrêt qui suintait légèrement - la puce était à mon oreille depuis longtemps : il fallait refaire la plomberie.

Lors de ma première nuit, de dimanche à lundi, j'avais pourtant rêvé que je ratais l'avion.

Mais je me suis tout de même lancée, histoire de revenir vendredi soir avec des meubles de cuisine prêts à accueillir mes premiers cartons vidés.

Donc lundi après-midi, avant de prendre l'avion, encore une petite découpe sur l'établi bricolé (merci Nana).

Et le résultat : la planche découpée, prête à rentrer dans le meuble gêné par les tuyaux du radiateur.

C'est bien, on voit l'état de l'appartement dessous, derrière, devant. Le bazar complet.

Manque de bol : mardi, déluge chez les voisins. La super-voisine d'en face, Louise, avait heureusement mon numéro de téléphone. Résultat des courses : mon radiateur s'est vidé sur les voisins du dessous, Payam et Sarah, et a continué sa route pour faire la pluie sans le beau temps chez Vincent, au 4e étage.

Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

Retour prématuré mercredi, le moral dans les chaussettes (mouillées), douchée froid.

Mais j'avais retrouvé la bouilloire, j'ai pu me faire un thé chaud et casser une graine sur une sorte de mini-bar de plage (de Bretagne) (ben oui, il faisait beau à Toulouse, mais moche à Paris).

Merci aux soutiens moraux, Coco, Sophie, Super-MicNic. Et Merci à Louise et Franck qui m'ont soutenue à coups de vin rouge et de conseils, d'aide constante, de bouts de fromage grignotés sur un coin de table art-déco...

les cartons et dimanche

Et voilà les premiers sacs et cartons : Noël au mois d'août (!) pour retrouver des affaires stockées depuis... plus d'un an.

Et puis je me remets à ma cuisine : percer l'évier, ahhh ! percer l'évier pour mettre le robinet...

Mention toute spéciale au soutien moral : pour le repas des déménagés, pour l'aide précieuse dimanche encore, pour la bonne humeur et le soutien sans faille.

Pris ma première douche dimanche, à l'eau froide, certes, mais dans une salle de bains royale.

Le reste devait s'avérer un peu plus compliqué : impossible de mettre la cuisine en eau, puisqu'une canalisation a cassé. D'ailleurs, un robinet fuyait également. Pas terrible plombier. D'ailleurs, lui-même est parti en disant que c'était un massacre. Ce n'est pas complètement faux, quand on voit la photo, et cela s'est malheureusement avéré entièrement vrai par la suite.

Première nuit dans l'appartement de Saint-Ouen, avant un départ pour Toulouse le lundi. Pour souffler !

dernière ligne droite avant... avant quoi déjà ?

Le samedi, dream team dans mon chantier : Le Soutien-Moral-à-deux-têtes-bien-faites-d'ingénieurs, Maud et Jean-Philippe, chargés de salle de bains pour changer de l'aéronautique.

Appréciez l'AVANT/APRES

Soit :

Pose du lino gris sur le sol de la salle de bains (histoire d'éviter le mal-mariage entre la terracotta du sol avec le bleu délavé des murs...), montage du meuble godmorgon, mise en eau avec la nouvelle robinetterie, sur le lavabo et la baignoire : cela n'a plus rien à voir. Rénovation complète et magnifique.

Et puis là, ce fut le drame : le lave-linge, commandé spécialement pour l'occasion, livré samedi à 12h30, mini-modèle de 3kg moins large, moins profond, moins haut que tous les autres avec malgré tout un chargement par le devant : 5 mm de trop. Et donc ne rentre pas.

J'ai longtemps tergiversé, nous avons beaucoup réfléchi et envisagé mille solutions. Entre autres, attaquer le mur au burin, couper le godmorgon et ses tiroirs, raboter le bord de la baignoire...

Et puis j'ai abandonné : exit la machine de poupée barbie et vive la machine à chargement sur le dessus.

Pendant ce temps, je découpais le plan de travail, sous l'oeil vigilant d'Hervé : percer pour l'évier et la plaque de cuisson ; découper pour faire rentrer dans la longueur. Perceuse, scie circulaire et scie sauteuse.

Quel boulot ! Ajuster, couper, prendre les mesures, ne pas se tromper, et puis c'est drôlement physique.

En fin de journée, nous étions épuisés, mais ravis : les meubles à peu près posés, la salle de bains - presque - finie, et le parquet ciré.

Et oui, dernière ligne droite avant quoi : l'arrivée des cartons.

© Maud, Jean-Philippe, Marie, Hervé.

le montage des meubles

Vendredi 19 est arrivé, et avec lui, un Super-Mic en pleine forme, qui voulait déjà partir à 7h30 de la maison pour se mettre au boulot.

L'insomnie nous ayant pris, entre 1h et 2h du matin, j'en ai profité pour faire cuire une tarte à la tomates : idéale pour le pique-nique sur le balcon le lendemain.

J'ai passé la première couche de badigeon sur les deux murs restant, pendant que Super-Mic triait les meubles ikéa, puis montait le premier : 2h. Mais une fois qu'on en a fait un, les autres vont beaucoup plus vite.

Mais où se cache Michel ?

Nous avons donc réussi à monter tous les meubles (9), tous les tiroirs (6), monté tous les pieds (le boulot le plus dur !) et j'ai effectivement acheté de nouveaux robinets pour la salle de bains. Mais ce fut tout. Pas de plan de travail découpé, pas d'évier percé pour le robinet...

les meubles dorment déjà ici

Pas d'éclair de génie non plus. Ou pas que je me souvienne.

jaune n°5

Hier, grande journée : j'ai changé la plupart des paumelles de mes fenêtres. Elles étaient rouillées, ou simplement manquantes, et cela m'a octroyé quelques nuits agitées. Je ne pouvais même pas ouvrir la fenêtre de ma chambre : le battant de gauche ne tenait que sur un gond (une paumelle, donc), et le battant de droite, quand on enlevait celui de gauche, posé légèrement de biais, était coincé par le taquet de fermeture. J'étais malheureuse. Et maintenant, elle s'ouvre. : )))))

Merci Foussier quincaillerie, ah oui, vraiment, qui m'a livré, en 48h, exactement les mêmes paumelles (merci à moi de les avoir trouvé chez lui, si, si, il faut le dire), et merci à Hervé de m'avoir aidée à les changer, les ajuster, à percer, visser etc...

Sinon, tout le monde ayant voté pour la couleur jaune n°5, mes murs (de la cuisine) ne dormiront plus qu'habillés de cette seule couleur...

Et puis, pour des raisons de simplicité d'application, j'ai décidé de poser le jaune n°5 sur les trois murs : un cube jaune or.

Bon, évidemment, pour l'instant, il n'y en a qu'un seul de fait (ouh la la, le retard), mais Super-Mic est arrivé hier soir et a déjà posé la sous-couche sur les deux autres murs.

Ce matin : 1ère couche sur les deux autres, montage des meubles en kit, achat de la robinetterie... et découpe du plan de travail : il faut le percer pour mettre évier et plaque de cuisson, le tailler pour l'ajuster au plan.

Quel programme. Vivement les vacances, les vraies !

* * * * *

éclair de génie hier :

ouvrir le robinet d'arrivée d'eau de la cuisine, en toute naïveté, comme ça, juste pour voir ce que ça fait (et vaguement tenter de se laver les mains).

mer©i donc : Hervé, Michel, le Soutien Moral. Mille fois, au moins.

des goûts et des couleurs (enfin !)

Hier, donc, essais de couleurs : entre l'ocre et le rouge : que choisir ?

D'après l'indispensable Laetitia, soutien moral, mais aussi précieuse conseillère technique sur le badigeon, le rouge vif ne donne jamais que du rose pâle. Dommage pour ce rouge rose pétard qui fait envie : avec les couleurs naturelles, on n'y arrivera pas.

J'ai donc fait des mélanges dans différents petits pots, avec des mesures inventées pour l'occasion : 1 cuillère à café pour 1 mesure de peinture blanche, puis 2 cuillère à café, puis 3, et puis tiens, si on mélangeait les deux couleurs ?

Aspect yaourt velouté à la framboise, ça donnerait presque envie d'en manger, c'est très doux à mélanger, c'est onctueux, épais comme de la bonne crème fraîche.

Ensuite, pose sur les murs :

et puis sur une feuille de papier blanc, pour emporter dans mon chez moi provisoire. Le lendemain matin, à la lumière du jour, et sec, ça donne ceci :

Alors ? A votre avis ?

Les votes sont ouverts.

© Céline pour les photos !

rétro-planning et promesse

Dimanche, les cartons arrivent. Oui, tout seuls, comme des grands, avec Samuel déménagement qui les coache et tout et tout. Ils traînent depuis plus d'un an pour la plupart dans une cave du 11e arrondissement. Le 21 août, pour Harriet, c'est Noël. Ah, les casseroles oubliées, les livres enfouis dans la faille spatio-temporelle des sous-sols, les fringues trop petites...

Autant dire que, donc, les choses pressent un peu. Le plombier aujourd'hui ayant déclaré qu'il y avait un massacre à la salle de bains (par sa faute, il a avoué tout de suite), il revient donc encore demain. Oh ! et dire que ça devait être fini hier.

Demain, donc, on commence la peinture dans la cuisine. Ce sera jaune. Les essais de peinture dès que mon reporter photo me les aura envoyés. Sous-couche le matin, 1ère couche de badigeon le soir, en étant optimiste. Mais aussi, pose des plinthes, demain, toute la journée, et peut-être quelques meubles à monter - oui, la cuisine ikea, tout en kit, a trouvé le chemin de chez moi. Le soir, cire dans la chambre : dernière couche.

Vendredi, 2e couche de badigeon, et fin de montage de la cuisine, percement et découpe du plan de travail. Le soir, cire dans le séjour.

Samedi, on fixe les éléments au mur de la cuisine, on jointe au silicone. Le lit : débarque en fin de journée. Pas tout seul, évidemment.

Dimanche : les cartons arrivent, donc, et il restera le meuble de la salle de bains à monter, le lino de la salle de bain à poser (là, c'est dans le désordre).

Quelle idée de faire cette tout-doux-liste avant d'aller me coucher, c'est le meilleur moyen de ne pas dormir.... Ah, ça, c'est un éclair de génie !

Voilà, sinon, la photo promise du chantier séjour avec canapé ultra-cosy.

Demain, déjà, tout ira mieux.

* * * * *

éclair de génie aujourd'hui : demander au plombier d'enlever le tuyaux de gaz que le technicien GDF venait de fermer. Le compteur a été déposé ce midi.

© à Hervé et Isabelle, pour la cuisine ikea.

merci aux soutiens moraux, Céline, tout particulièrement, Maud et Jean-Philippe.

du génie

Hier, journée canapé.

Non, non, pas une journée où je reste couchée sur mon canapé à lire les bons romans de l'été. (soupir)

Mais une journée pour trimballer mon canapé ! et l'installer dans mon nouvel appartement. Qui ne ressemble plus à rien de connu : des tuyaux de cuivre étalés partout par terre, des outils qui s'entassent, des sacs de plâtre et d'enduit, des couleurs qui ne trouvent pas leur place, des pots de peinture à moitié pleins, un parquet ciré d'un côté, bâché de l'autre, une salle de bain pleine de poussière - et un canapé avec moult coussins qui trône au milieu du salon.

Promis, je vous fais une photo ce matin.

J'ai mal aux bras, j'ai mal aux épaules, je suis épuisée, et je n'arrive pas à dormir.

* * * * * *

éclair de génie : me lever cette nuit à 5h, pour résilier mon forfait internet 3G+ dont je n'aurais plus besoin... Du grand génie on vous dit !

mer©i du 16 août, spécial canapé : Alain et Isabelle

Il est passé par ici, il repassera par là...

Oui ! le plombier est passé hier, pour voir ce qu'il y avait à faire : oufffffffffffffffffffffffffffffffff. Il travaille toute la journée aujourd'hui, autant dire que je ne peux pas faire grand chose : si, une sous-couche dans la cuisine, en fin de journée, j'espère, et des essais de peinture sur les murs de la cuisine.

Jaune ou rose ?

Sur un, deux ou trois murs ?

Et si c'est sur un, deux, lesquels ?

Et puis, ça va rendre comment, entre la couleur à la pose et la couleur une fois sèche ?

Les problèmes existentiels d'Harriet, vraiment, c'est dur. Ça la réveille la nuit, tiens.

Sinon, le parquet ciré, rien de tel. Ça sent bon l'essence de térébenthine (heureusement que j'ai eu un éclair de génie), c'est doux sous le pied, moelleux.

La première étape, quand la première couche de cire est en train de se poser : on voit la différence, entre le parquet mouillé par la cire et le parquet non traité. Il sera au final plutôt de cette teinte-ci : clair, comme du bois brut.

Le parquet mouillé de sa deuxième couche :

Et le parquet le lendemain matin, après une deuxième couche, et séchage nocturne :

Samedi, troisième couche avant l'arrivée du lit...

Avant ça, vous aurez remarqué qu'il faut refaire quelques plinthes. Difficile de couper les plinthes dans une boîte à onglets trop petite.

* * * * * *

éclair de génie : ôter une paumelle à une des fenêtres du salon pour la mettre à la fenêtre de la chambre : ainsi, je peux ouvrir la fenêtre sans avoir besoin d'enlever le battant en entier... Ah, on respire dans la chambre.

© du 15 août, Hervé pour les tuyaux

enduire les murs et s'enduire de crème

L'enduit, c'est beau, c'est doux, c'est agréable à travailler, ça ressemble à la mer, à la plage et ses châteaux de sable...

Hier, donc, enduit à la colle, pour faire une ouverture propre sur la salle de bains, maintenant que le chambranle a été enlevé. Autant dire que pour l'instant, ça ne ressemble à rien :

J'ai longtemps cherché la cornière à placo, (ça s'appelle donc comme ça !!!) une baguette en coin et en alu pour faire des angles propres et solides. Ensuite, il a fallu inventer une façon de faire : faire un coffrage avec des planches, et poser le tout avec des serre-joints :

c'est finalement assez facile à faire : j'angoissais un peu, et puis c'est très agréable à travailler : une fois le coffrage posé, plus besoin de réfléchir, il suffit de remplir. Ahhhhh, un peu de vacances !

Voilà avant :

et pendant :

La nuit aura non seulement porté conseil, mais aura vu, normalement, l'enduit sécher. Décoffrage ce matin en arrivant, et je m'attaque à remplir l'autre côté de l'ouverture.

Le seul inconvénient de l'enduit : plus encore que la peinture à la chaux et autre, l'enduit assèche considérablement la peau.

* * * * * * * *

éclair de génie hier : poser du papier journal sous les tuyaux à décaper : histoire de ne pas enlever tout de suite la peinture que nous venons de poser...

© du 14 août : harriet

Qui connaît un plombier sur Paris ? Qui ???

Evidemment, pas de plombier hier. Donc le bec dans l'eau, il ne me reste plus qu'à faire l'ensemble des finitions peinture et plinthes etc pour ronger mon frein en attendant.

Voici à peu près ce que ça donne, au jour d'hier :

avec un brin de lumière, en fin de journée, c'est assez sympathique et chaleureux, malgré les pots de peinture, les escabeaux, les tubes de colle, les pinceaux qui trempent.

La peinture est finie dans la chambre et le séjour, il reste quelques raccords plafond dans la chambre, décaper et peindre les tuyaux qui trainent un peu partout :

et puis poser la 3e couche de peinture sur les plinthes.

Ah, oui, et puis il reste la fameuse ouverture de salle de bains et mon premier enduit à la colle.

Après, je pourrai enlever les plastiques de protection (youpi !), passer un énorme coup d'aspirateur, et cirer le parquet. C'est pour demain.

* * * * * * * *

éclair de genie hier : déserter Saint-Ouen pour aller acheter un lit, et passer 45 minutes à me prélasser dans des merinos, dunlopillo et autres bultex en attendant que la vendeuse termine avec les clients précédents... Opération accomplie : j'aurai un lit la semaine prochaine !!

soutiens moraux sous forme de carte postale : Alex, Hervé, Maud, Jean-Philippe, Mamoune, Céline, Michel et Nicole.

smack et merci

harriet