samedi 13 août 2011

ce qu'il y avait sous le lino


Sous le lino, dans la chambre, il y avait ceci :

soit de la colle pour moquette version coriace et bien séchée par les années (au minimum une trentaine). J'ai du verser pas moins de 7 litres de décapant (dont 2 à l'eau, et 5 à-je-ne-sais-quoi-d'horrible), payer une petite fortune pour la location d'un racloir, sorte d'énorme rasoir pesant bien ses trente ou quarante kilos, et dont la lame bouge avec un bruit assourdissant (et j'avais oublié mes boules quiès).



Au prix d'un effort de taille - et de courbatures dans les épaules, les mains, les bras, les mollets - ça finit par se décoller et produire une mélasse jaune caca d'oie.

S'en est suivi le passage de la ponceuse, sorte de tondeuse à gazon pour parquet. J'ai eu quelques frayeurs, notamment quand le fil de la rallonge a voulu se faire poncer à son tour. Ah, tiens, encore un éclair dans mon appartement. Mais pas de génie, celui-ci.

Le plus dur, ensuite, c'est la bordureuse : la petite meuleuse qui ponce les bords des murs que la grande tondeuse n'atteint pas.

Mais le vrai plaisir, c'est de découvrir un beau parquet en chêne, blond, presque rosé à certains endroits, qu'on va pouvoir rattraper pour une belle pièce.

La photo ce sera pour ce soir.


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Hier : seconde couche de badigeon dans la chambre, diverses courses.

Eclair de génie : utiliser le pot de peinture laissé par les ouvriers (qui ont peint le plafond) pour faire des raccords là où nous avons un peu débordé, au-dessus des scotchs (ms). Je verrai ce matin si le résultat en vaut la chandelle.


Tout-doux-liste aujourd'hui : plombier promis-juré-craché par mon artisan (il devait venir lundi dernier), peinture des plinthes, décapage des tuyaux, et enduit à la colle pour refaire au propre l'ouverture de la salle de bains. Et après le passage du plombier, sous-couche de peinture dans la cuisine.

© du 12 août : hp

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